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Libre Cours

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22 novembre 2009

Fin d'automne

URBAN_SOLITUDE__Untitled_03

Je regarde le ciel…. J’ai la couleur du temps…. Couvert et pluvieux…. Mon ciel s’est assombri en cette fin novembre… chaque gouttes qui tombent me remémore mes douleurs que j’avais cru taire jusqu’alors…. Mais finalement il suffit de rien….. Quelques heures face a soi-même, constat pathétique de quelques années passées pour que tout revienne à la surface……

J’ai mal…. Je ne saurais dire de quoi…. J’ai l’impression que tout est souffrance…. Mon passé…. Mon présent …… mon avenir…. Cette voiture qui roule…. Cette odeur d’automne….. Ce sourire furtif…. Je cherche en moi des émotions évacuatrices…. Rien je suis aussi vide qu’un utérus hostile…. J’aurais voulu des larmes…. Des cris…. Rien rien rien….

Pourquoi suis-je ici?? Pourquoi ai-je accepter ce travail?? Pourquoi ma vie n’est-elle qu’un perpetuel recommencement, qu’une perpetuelle mort de tout ce qui m’apporte du plaisir pour à chaque fois recommencer dans la solitude de ma souffrance…..

Des mois, des années que je n’ai plus rien ressenti…. Que les couleurs de la vie passent sur moi aussi incolore que l’air…. Que mon regard sur l’autre se vide de toutes émotions propables…. C’est une lutte sans fin que de combattre ses propres désirs pour arriver à ne plus rien eprouver pour rien …. Pour personne…. Mais que s’est-il passé pour en arriver là??

Je voudrais disparaitre à vos yeux… telle sarah devenir sel et m’effriter au souffle du temps jusqu’à me confondre au sable…. Je n’ai même plus la force de pleurer.


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22 juillet 2005

Empsychose

mirror_into_the_futureMes yeux s'ouvrirent brusquement. Une voix, paressant toute proche, chuchotait mon nom. C'était elle. Je m'assis sur mon lit, à l'affût. J'étais seul. La voix continuait, se rapprochait, j'avais peur. Je me blottis plus profondément sous la couverture espérant un mauvais rêve.

Soudain je sentis son souffle caressait mon oreille. "Mon fils!". Je n'avais plus de doute, je reconnaissais la chaleur de ses mots, je devinais la douceur des formes de sa bouche lorsqu'elle les prononçait. Elle souleva les draps et vint se blottir contre moi. La lourdeur de ses seins s'écrasa contre mes omoplates. Elle était nue. Je fus saisis d'effroi, elle avait le froideur de la mort.

"Va-t'en, tu n'es qu'un rêve!" Les mots résonnaient dans ma tête sans pouvoir s'extérioriser.

C'est alors que je sentis un sexe grossir et durcir entre ses cuisses, et venir se frayer un chemin vers mes entrailles. "N'ai pas peur!". J'étais tétanisé. De sa froide douceur, elle installait en va et vient la mort au plus profond de moi. Mes yeux pleurait du sang. "Ne pleure pas mon fils! Je t'offre le néant."

"Noooonnnnnn!!!!!!". Tout se passa très vite. Ma main saisit le grand bougeoir de laiton sur le chevet et je me retirais dans un cri de douleur. Mêlant mes larmes à mes cris je frappais sur ce corps jusqu'à acceptation de la douleur. Lorsque les heures furent passées je me levais de cette mare de sang et allumais la lumière. Les draps maculés récouvraient le corps sans vie. Je m'approchais lentement. Soulevais le linceul de fortune.

Sous le visage tuméfié, je reconnus mon visage.

16 juillet 2005

Décomposition

philo_headJe suis mort depuis trois jours.

Je croyais au vide, au néant, au silence d'après mort mais il n'en était rien. Je n'étais devenu qu'une entité désincarnée errant dans la solitude d'une maison. Depuis trois jours je trainais ça et là, incapable de m'éloigner de ce corps qui gisait au bout d'une corde. Je m'asseyais des heures entières dans le fauteuil face à lui et je le regardais pourrir.

Je m'étais pendu nu. Aussi m'était offert de contempler chaque parcelle de ce corps, qui avaient été mien, avançait dans un état de décomposition qui était accentué par la chaleur ambiante. Je ne trouvais rien de plus excitant que de voir cette chair qui m'avait tant fait souffrir mourir sous mes yeux. Je ne me lassais pas de me caresser le sexe au vue de ce spectacle jouissif.

J'avais voulu me fuir et je me retrouvais face à moi même pour une éternité.

30 juin 2005

L'odeur d'une cave quand l'enfance meurt

birth2_icon1Fraîcheur nouvelle d'une journée  chaude. Mélange ambivalent d'une faible clarté dans ce béton trop sombre. Je n'avais aucune raison de ne pas être là. Joli sourire, regard étoilé. Mon enfance riait de cette nouvelle amitié.

"Nouveauté" est le mot qui m'est resté graver. De sa salopette bleue sorti une peau tendre. Crainte de quelque chose que je ne connaissais pas, que je n'avais pas demandé. "Comme une sucette" me sourit-il.

Pourquoi à ce moment précis le corps n'obéis plus à l'esprit, et lorsque l'un crie non l'autre l'ignore ? Et ce sourire sur mes lèvres s'agenouillant devant lui ? Il avait du plaisir. Il n'y avait qu'un seul acte et deux  scènes à jouer, on dû inversé les rôles. Je ne connaissais  pas cette  pièce, trop peu de temps pour apprendre le texte, j'optais pour le mimétisme. J'affichais le même sourire que lui pourtant je sentais une douleur physique s'étendre jusqu'à mon cerveau.

Le temps était passé. Dehors il semblait que la chaleur malgré la journée qui touchait à sa fin avait décuplée. Mes joues brûlaient. Il fallait encore que je traverse ce ce terrain déssercher par l'été avant de retrouver l'entité familiale. Il me semblait que toute l'apesanteur humaine s'était réunie sur mes épaules et me faisait paraître la quelque centaine de mètre des années lumières.

J'étais devenu monstrueux. Pourquoi aurais-je voulu de cette enfance ?

28 juin 2005

Rêve de sang

193  Ils avaient les lèvres si exquises que j'avais du mal à ne pas les embrasser.  Je passais et repassais sans cesse ma langue voulant goûter chaques nervures, voulant découvrir chaques saveurs enfermées dans se rose pulpeux, connaître chaques empreintes laissées.

Enflammé de désir, je désirais encore, et plus fort. Je désirais leurs sexes obligeants mes contraintes, je désirais leurs mots, je désirais leurs corps. J'imaginais ces bites tendues en moi comme des passerelles pour changer de corps. Encore plus loin, encore plus fort pour ébranler cette âme tapie au fond de moi et la forcée à fuir. Je désirais me fondre en eux. Mais elle ne fuyait pas. Je désirais mes lèvres effleurant les leurs, je désirais ce sang que je sentais  battre en dessous.

Ils allaient venir et mes dents se serrèrent sur leurs lèvres offertes à tous les sacrifices. Et je sentis soudain la chaleur envahir et mon cul et ma bouche. Leurs symboles de vie pénétraient mes entrailles. Je les possédais.

Peut-être n'ai-je désirer rien d'autre que le bonheur.

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27 juin 2005

Il était en train de me prendre, je le regardais

songokuIl était en train de me prendre, je le regardais : il était laid. Il me degoûtait, il puait le gras, il était fat. Et plus il me dégoutait plus je voulais qu'il aille plus fort, plus loin, je voulais qu'il me fasse mal, qu'il m'entraîne au moment extrême où la souffrance devient une source intarrissable de plaisir.

Puis je sentis sa salive s'échappaée de sa bouche pour venir finir sur mon visage. Surprise d'un plaisir nouveau. A la troisième fois qu'il me prit je n'y tenait plus d'excitation, je voulais qu'il m'humilie, qu'il me soumette, je voulais devenir son objet. Son faciès m'inspirait les pires fantasmes. "Crache-moi à la gueule!". Je lisais sa haine dans ses yeux. Il aimait.

J'aurais voulu qu'il reste encore. Qu'il me baise toute la journée, qu'il m'attache, qu'il me crache dessus, qu'il m'insulte, qu'il me pisse dessus, qu'il me viole. J'aurais voulu être sa merde.

25 juin 2005

Tes mains... plus rien!

om562Quand tes lèvres s'enfuient de mon antre douceur

Quand tes yeux me contournent  et visent tes pensées

Quand au petit matin,  seul et abandonné,

Tu me laisses un lit froid où les souvenirs meurent

Quand de nous deux tu fais une troisième : Elle,

Et de nos soirs d'amants, un rituel de pîtres

Où se déploie ecsta, coke et alcool au litre,

Et nous laisse  finir en projets virtuels,

Alors il faut que tu t'en ailles, l'aube est déjà là ;

Je reste agonisant, c'est l'heure du trépas

De nos amours. Soudain, me voilà naufragé

De notre bateau ivre où j'écope en vain

L'espoir de te garder. C'est le petit matin...

J'ai froid... tu m'abandonnes... N'ai-je donc fait que rêver ?

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