L'odeur d'une cave quand l'enfance meurt
Fraîcheur nouvelle d'une journée chaude. Mélange ambivalent d'une faible clarté dans ce béton trop sombre. Je n'avais aucune raison de ne pas être là. Joli sourire, regard étoilé. Mon enfance riait de cette nouvelle amitié.
"Nouveauté" est le mot qui m'est resté graver. De sa salopette bleue sorti une peau tendre. Crainte de quelque chose que je ne connaissais pas, que je n'avais pas demandé. "Comme une sucette" me sourit-il.
Pourquoi à ce moment précis le corps n'obéis plus à l'esprit, et lorsque l'un crie non l'autre l'ignore ? Et ce sourire sur mes lèvres s'agenouillant devant lui ? Il avait du plaisir. Il n'y avait qu'un seul acte et deux scènes à jouer, on dû inversé les rôles. Je ne connaissais pas cette pièce, trop peu de temps pour apprendre le texte, j'optais pour le mimétisme. J'affichais le même sourire que lui pourtant je sentais une douleur physique s'étendre jusqu'à mon cerveau.
Le temps était passé. Dehors il semblait que la chaleur malgré la journée qui touchait à sa fin avait décuplée. Mes joues brûlaient. Il fallait encore que je traverse ce ce terrain déssercher par l'été avant de retrouver l'entité familiale. Il me semblait que toute l'apesanteur humaine s'était réunie sur mes épaules et me faisait paraître la quelque centaine de mètre des années lumières.
J'étais devenu monstrueux. Pourquoi aurais-je voulu de cette enfance ?